Don alimentaire
En France, 1 Français sur 5 déclare ne pas pouvoir se procurer une alimentation saine et équilibrée pour assurer 3 repas par jour.
Ce chiffre issu du Baromètre Ipsos-Secours populaire (2018) conforte les acteurs de la chaîne alimentaire dans leur engagement pour lutter contre la précarité alimentaire.
Qui peut agir ?
Producteurs, coopératives, industriels et distributeurs peuvent activer le levier du don alimentaire pour contribuer à la lutte contre la précarité alimentaire et lutter également contre le gaspillage alimentaire.
Le don de denrées alimentaires marque l'engagement volontaire des acteurs de la chaîne alimentaire.
Que dit la loi ?
Le don alimentaire est encadré par différentes lois, notamment depuis le premier Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire en 2013, dont la mesure 5 prévoyait une meilleure connaissance du cadre législatif et réglementaire sur la propriété et la responsabilité du don alimentaire.
Parmi ces lois :
- la loi GAROT, promulguée en 2016, hiérarchise les actions de lutte contre le gaspillage alimentaire et place le don en 2ème position (après les actions de prévention). Elle impose également au magasin de plus de 400m² d'établir une convention de don avec au moins une association d'aide alimentaire habilitée.
- la loi EGALIM, promulguée en 2018 et la loi AGEC, promulguée en 2020, ont étendu cette obligation à d'autres acteurs de la chaîne alimentaire : restauration collective et industriels sont aussi concernés par l'obligation de proposer une convention avec au moins une association d'aide alimentaire habilitée.
Seule la production agricole n'est pas concernée par cette obligation, et pourtant, des agriculteurs s'engagent pour que leurs productions invendues ou non récoltées pour diverses raisons, soient données.
Comment agir ?
Chacun peut diffuser l'information sur la possibilité de donner les denrées alimentaires ! Le Réseau est ce qui fonctionne le mieux pour partager les bonnes pratiques. Vous trouverez ci-dessous une lettre d'information sur le don agricole, écrite à 3 voix par le RÉGAL, SOLAAL Hauts-de-France et le SEVADEC et le Guide du don alimentaire, rédigé par l'ANIA, la FCD, la FNSEA, la Coopérative Agricole et SOLAAL.